Sur le web, les éditeurs de pseudo-revues scientifiques, ou éditeurs prédateurs, profitent du besoin qu’ont les chercheurs de publier et du modèle auteur-payeur de la publication en libre accès. Le but des éditeurs prédateurs (predatory publishers) est de gagner de l’argent sans se soucier de promouvoir ni de pérenniser les résultats de la recherche scientifique. Le processus éditorial, la gestion financière et le fonctionnement de leurs revues sont opaques et sans rigueur scientifique.
Le système de publication scientifique a largement évolué depuis le début des années 2000, tant sur la forme des supports et leurs contenus que sur le mode de diffusion et d’accès aux résultats de la science.
Si le développement de l’édition numérique a permis de diffuser les connaissances vers un plus large public, il a aussi engendré bon nombre de dérives qui amènent aujourd’hui les chercheurs et leurs institutions à vouloir repenser le système de publication scientifique. Le débat sur l’open access focalisé sur les changements de modèles économiques (auteur-payeur vs lecteur-payeur) occulte souvent des évolutions plus profondes associées à des besoins de communication rapide vers tous publics, de transparence, de réutilisation des résultats ou de reproductibilité et globalement de qualité de la recherche.
Ce séminaire s’articulera en deux temps, la première journée, ouverte aux personnels Inra et non Inra des UMR impliqués dans l’édition de revue (de reviewer à editorial board), permettra d’appréhender les différentes facettes des évolutions en cours. La deuxième journée sur invitation, réservée aux équipes Inra impliquées dans des projets éditoriaux sera plus spécialement focalisée sur la politique de l’institut.
Le COMETS met en ligne une version actualisée du guide « Promouvoir une recherche intègre et responsable » paru en 2014. Ce guide prend en compte les évolutions survenues dans la législation française et les récentes recommandations de la Commission Européenne. Il s’est enrichi des commentaires formulés par les lecteurs du précédent guide. Il intègre les suggestions et la vision complémentaire des universitaires. Il a ete approuve conjointement par le CNRS et la conférence des présidents d’universités (CPU).
L’adoption définitive par le Parlement de la loi « Pour une république numérique » ouvre une nouvelle étape aux actions IST de l’ESR : le consensus qui a constamment animé les acteurs de la recherche publique au profit de la science ouverte numérique, conduit tout naturellement à prolonger cette action dans des interrogations communes partagées avec tous les acteurs de la publication scientifique, éditeurs et fournisseurs de services de la recherche qui feront l’objet de ces deux journées organisées conjointement par l’ADBU, la CPU, le CNRS et Eprist.
Cette formation, destinée aux nouveaux arrivants des métiers de l’édition, aux personnels de l’IST souhaitant mieux comprendre les problématiques éditoriale – pour favoriser l’accompagnement des chercheurs – et aux chercheurs eux-même, s’inscrit dans le cadre de l’évolution des activités des professionnels de l’IST. Elle sera très pratique, et correspondra aux besoins des sciences « dures » comme des sciences humaines. L’objectif est de faire un point synthétique et sur l’organisation de l’édition académique.
La version française du livre de Peter Suber Open Access est disponible sur le site OpenEdition Books. L’ouvrage français Qu’est-ce que l’accès ouvert ? bénéficie d’une préface de Marin Dacos. La traduction a été assurée par Marie Lebert.
Un exposé de Frédéric Hélein sur l’édition scientifique proposé dans le cadre de la série vidéo Les 5 minutes Lebesgue du centre de mathématiques Henri Lebesgue.
Une Journée d’information et de réflexion sur l’édition scientifique a été organisée le jeudi 29 septembre 2016 par l’institut de recherche mathématique de Rennes.
La loi pour une République numérique a été adoptée définitivement le 28 septembre 2016.
Son contenu se trouve ici : http://www.senat.fr/leg/pjl15-744.html
L’article 17 sur l’open access et 18 bis sur le TDM reprennent les propositions faites par Couperin et l’ADBU.
Mercredi 20 juillet après-midi, l’Assemblée nationale a adopté, sur le rapport de la commission mixte paritaire (CMP), le projet de loi pour une République numérique. Députés et sénateurs étaient parvenus mercredi 29 juin à un accord sur le texte, qui doit encore être examiné en septembre au Sénat.